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Photo du rédacteurArdechois Worldwide

Histoire et énigme à El Fuerte 

Dernière mise à jour : 8 oct. 2019

La nuit à Samaipata, ville paisible au climat doux, a permis de recharger les batteries bien vides après l'épisode Kaa Iya. Nous n'avons malheureusement pas eu le temps de visiter la commune, que nous partons déjà. Cap vers El Fuerte, le fort de Samaipata dont le nom a été donné par les espagnols pensant que cet endroit était destiné à se défendre contre des envahisseurs. Il faut dire que l'on ne sait pas vraiment quel était l'objectif de la construction d'El Fuerte. La théorie espagnole fut la première émise. Les français ont ensuite évoqué la possibilité que les bassins et canaux parallèles creusés dans la roche aient été utilisés pour le lavage de l'or. La dernière en date, d'origine allemande et la plus probable, est celle d'un lieu de culte du serpent et du jaguar. Nous nous lançons donc à "l'assaut" du fort qui, grâce à sa position au sommet d'une colline, offre un bel aperçu des environs de Samaipata : des faibles reliefs verdoyants.

Nous arrivons enfin vers le lieu principal : la roche sculptée. D'une longueur de 100 mètres, c'est le lieu important d'El Fuerte. On y retrouve tout d'abord des gravures rupestres géantes de félins (jaguar, puma), symboles de puissance, et de serpent, symbole de fertilité. Les sillons en forme de serpent étaient destinés à des offrandes à la Pachamama (la Terre-mère).


Ensuite, s'enchaînent plusieurs niches, destinées à l'époque à des idoles ou à des momies à vénérer.

Le site a la particularité d'avoir connu de très nombreuses mains depuis 2000 av. JC, jusqu'à celles des incas, de 1470 à 1490. Il a ensuite été pillé par les espagnols en 1600 avant de ressortir de terre, il y a sûrement une trentaine d'années. Il est depuis 1998 classé au patrimoine mondial de L'UNESCO. Les fouilles sont toujours en cours.

Autour de l'immense rocher se trouvent des bâtiments construits par les divers propriétaires des lieux. A proximité de ce rocher, on peut voir la villa espagnole, qui a été battie à partir des matériaux des maisons incas qui se trouvent tout autour.

En contrebas, le reste du site est articulé autour d'une grande place. On y voit ainsi tous les restes des bâtiments construits pour permettre la vie sur les lieux.


La visite du fort terminée, nous partons vers la dernière étape du voyage : le refugio Los Volcanes, aux portes du parc National Amboro.

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