A peine remis de nos émotions du safari à Ruaha, nous retournons sur Iringa pour la nuit suivante. Un nouvel orage violent vient perturber la journée. Devant la multiplication des orages dans la région et la météo incertaine de notre prochaine destination, nous décidons de changer nos plans pour les deux semaines suivantes.
Nous n'irons pas comme prévu dans le sud de la Tanzanie, dans la région de Mbeya pour découvrir les hauts plateaux du sud et le lac Nyassa. En effet, le climat en Tanzanie est marqué par deux saisons des pluies, plus ou moins prononcées en fonction des régions. Une première saison des pluies, la petite, a lieu autour du mois de décembre et une seconde, la grande, aux mois de mars et avril. Cette année, il n'y a eu que très peu de pluie en décembre jusqu'à mi-janvier mais les précipitations semblent vraiment commencer depuis une semaine. Nous rejoignons alors Morogoro le lendemain, en prévision de nous rendre sur la côte nord-est par la suite, région beaucoup plus sèche qui ne connaît que la grande saison des pluies.
Arrivés à Morogoro où nous passerons deux nuits, nous partons dans le centre-ville pour le découvrir et faire quelques courses. Nous sommes surpris par le côté bruyant et animé de la ville qui contraste avec la calme Iringa.
Le lendemain, nous décidons de nous lancer sur les pentes raides des monts Uluguru, le massif montagneux de la région. Les Monts Uluguru sont pour la plupart habités par des villages agricoles. On retrouve sur ses coteaux escarpés de belles plantations de bananes, papayes, avocats, fraises, framboises et épices. Au sommet des montagnes se trouve une mince bande restante de forêt primaire.
Le lendemain, nous décidons de nous lancer sur les pentes raides des monts Uluguru, le massif montagneux de la région. Les Monts Uluguru sont pour la plupart habités par des villages agricoles. On retrouve sur ses coteaux escarpés de belles plantations de bananes, papayes, avocats, fraises, framboises et épices. Au sommet des montagnes se trouve une mince bande restante de forêt primaire.
Nous marchons jusqu'au plus haut village, celui de Choma. Nous transpirons beaucoup à cause de l'humidité ambiante, contrairement aux femmes locales qui descendent et remontent chaque jour avec leurs paniers sur la tête pour vendre leurs productions en ville. Les enfants font également l'aller-retour pour aller à l'école qui se trouve en bas.
Nous arrivons à Choma où la vue sur la plaine de Morogoro, sur les pentes des montagnes et sur les plantations est particulièrement splendide.
Le point d'intérêt principal du village est sa magnifique cascade !
Nous descendons alors passer le reste de la journée dans notre auberge de Morogoro pour organiser les jours suivants.
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